Casino News
Une personnalité des casinos français s’éteint à l’âge de 60 ans
Mardi, 14 juin 2011
Serge Partouche est mort d’une maladie pernicieuse en début de mois et laisse derrière lui une brillante carrière. On lui doit notamment le nom d’un groupe de casino de grande renommée et un patrimoine qui devra être dorénavant préservé.
La carrière de Serge Partouche

Serge Partouche a succombé aux maux d’une maladie orpheline qui l’avait déjà depuis son plus jeune âge. Grand patron du Pavillon, de la Rotonde et du Casino Lyon Vert, Serge Partouche est né le 16 juillet 1950 en Algérie. L’homme s’est très tôt installé dans la région lyonnaise, mais aurait vécu plusieurs années à Montpellier, sa ville cœur, où il débuta véritablement sa carrière. Dès l’automne 1967, il ouvrit deux brasseries et une discothèque qui lui permirent de jouir d’une très belle réputation.
Depuis 2002, Serge Partouche s’est livré corps et âme à l’entretien et au développement du Lyon Vert, une propriété familiale dans laquelle il sut organiser des soirées prestigieuses et mémorables. Ce même établissement est devenu le deuxième plus grand casino de France grâce aux nombreux efforts de Serge Partouche. En effet, le Lyon Vert comptait sous son toit près de quatre-cent machines à sous.
Le groupe Partouche doit subsister

En ces temps de crise, le groupe Partouche a souvent été mis à mal. Mais la mort du « pater » a éveillé bien des sentiments parmi les proches de l’homme, qui a été inhumé au cimetière Champagne-au-Mont-d’Or le 7 juin 2011. Pour beaucoup, Serge Partouche est quelqu’un qui a su se hisser au sommet de la société et qui a réussi à vivre ses rêves malgré l’existence d’une maladie mortelle qui, un jour, le terrasserait sans le prévenir. « Serge est un exemple de courage. C’est un homme, qui, en dépit de la maladie, a réussi à atteindre ses ambitions », explique un ami proche.
L’univers du casino Français a raison d’être en deuil. Philippe Gauvreau, haut chef-cuisinier, se souvient avoir reçu sa deuxième étoile à la Rotonde, aux côtés de Serge Partouche, qui en guise de récompense, lui avait offert un nouveau restaurant éponyme. « Je me souviens de Serge comme quelqu’un de très humain. Il savait reconnaître la qualité des gens et n’était ni présomptueux ni pédant. C’était quelqu’un de simple, de serviable de vivant ».
Serge Partouche n’a en rien perdu son combat contre la maladie. Bien au contraire, il a prouvé qu’elle ne lui empêcherait pas de vivre ses rêves et de bâtir un empire qui doit maintenant être préservé par ses descendants.