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Une libéralisation des jeux d’argent en ligne prévue en Suisse ?
Mercredi, 10 avril 2013Alors que l’Espagne vient de réaliser des chiffres prometteurs lors du dernier trimestre de l’année 2012 et que Chypre songe à libéraliser les jeux de hasard sur internet, un autre état européen songe à imiter les autres : la Suisse. En effet, les résidents helvètes vont bientôt pouvoir parier en ligne mais dans un cadre hors UE, la Suisse formant un état totalement indépendant.
Les jeux d’argent virtuels autorisés en 2013
Les internautes suisses pourront prochainement miser leur argent en toute légalité sur internet. Suivant le mouvement initié par la Hollande, la Belgique et la Grèce, notre voisin helvète songerait sérieusement à faire le grand pas. Plusieurs législateurs travaillent en effet sur un texte de loi qui permettra au marché suisse de s’ouvrir à la concurrence, comme a pu le faire la France en juin 2010.
« […] Les tentatives visant à interdire les jeux d’argent en Europe ont jusqu’à maintenant toutes échouées, ce qui les rend complètement ineffectives. »
Si les opposants à ce projet législatif n’ont pas tardé à se montrer, leurs arguments pourraient bien rester vains. Deux cabinets d’audimat suisses très réputés ont démontré que les tentatives visant à interdire les jeux d’argent en Europe ont jusqu’à maintenant toutes échouées, ce qui les rend complètement ineffectives. Le gouvernement en place est d’accord avec ce point de vue et souhaite tirer profit des jeux de hasard en ligne pour augmenter les ressources financières du pays. Grâce à un système d’impôt et de taxe prélevés sur le chiffre d’affaires des opérateurs, la Suisse espère utiliser les fonds récoltés pour financer les infrastructures nationales et aider les associations sportives et culturelles à se développer.
Un large panel de jeux légalisé
Contrairement à la France- qui se refuse à autoriser les jeux de casino, la Suisse autorisera les machines à sous ainsi que les jeux de tables et de cartes. Il est également prévu que les paris sportifs et le poker soient intégrés dans le panel d’offres proposé par les opérateurs. Par ailleurs, en raison du caractère indépendant de la Suisse –qui n’appartient pas à l’Union Européenne, le marché helvète sera totalement autonome et ne devra pas se conformer à la loi de Bruxelles. Reste encore que le Conseil Fédéral et l’ensemble des cantons suisses –elle en compte vingt-six au total, devront s’accorder sur la nature et les caractéristiques de la nouvelle loi.
Autre élément qui est en faveur de la Suisse : cette dernière n’a pas de souci à se faire quant à la rentabilité de son projet. Elle a toujours attiré les capitaux étrangers et sera attrayante non seulement pour les joueurs mais également pour les opérateurs européens. Contrairement à la France, où la libéralisation des jeux d’argent en ligne s’est faite de manière mesurée, la Suisse devrait, elle, saisir toutes les opportunités qui s’offrent à elle.