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Le projet de loi grec sur les jeux d’argent en ligne dans la tourmente

Lundi, 1 août 2011
Le projet de loi grec sur les jeux dargent en ligne dans la tourmente

Afin de tenter de corriger sa situation financière largement déficitaire, le gouvernement grec devra se soumettre aux obligations de créances de L’Union Européenne et du Fond Monétaire International. Son projet de loi sur les jeux d’argent en ligne était d’ailleurs supposé générer une partir des fonds requis et devait permettre la vente de certaines des parts de marché de l’OPAP.

Le projet de loi non-approuvé par la Commission européenne

Le processus de légalisation des jeux d’argent en ligne a été marqué d’une bien mauvaise nouvelle un peu plus tôt, au mois de juillet, lorsque la Commission Européenne a déclaré que le projet de loi suggéré par la Grèce était inapte. Malheureusement, au lieu de tenter de résoudre le problème, le gouvernement grec a préféré persister et continuer de travailler sur la base de l’ancien projet de loi. En effet, le parlement voit le projet de légalisation des jeux d’argent en ligne dans le pays comme une loi qui doit être passée d’une manière ou d’une autre.

« Nous ne nous engageons plus à vendre l’OPAP. Nous voulons utiliser l’OPAP pour générer des revenus qui conduiront à la réduction de la dette publique ».

Grosse erreur ! Car la Commission Européenne est maintenant en position d’ordonner des sanctions pénales et financières contre la Grèce.

Le véritable problème réside probablement dans le fait que la Grèce soit dans l’obligation de revendre 34% des parts de marché provenant de l’OPAP, l’opérateur majeur du pays, qui possède le monopole d’état. Un peu plus tôt la semaine précédente, le Ministre des Finances grec, M. Evangelos Venizelos, a surpris la Commission Européenne et le reste du vaste public des pays-membres en déclarant que son gouvernement ne vendrait probablement pas ses parts de marché au quatrième trimestre, contrairement à ce qu’il avait auparavant promis. « Nous ne nous engageons plus à vendre l’OPAP. Nous voulons utiliser l’OPAP pour générer des revenus qui conduiront à la réduction de la dette publique », a-t-il ajouté.

L’OPAP est sans dette, et surtout rentable

« La Grèce souhaite générer 1, 7 milliards d’euros sous la forme de privatisations à la fin du mois de septembre, puis 5 milliards d’euros à la fin de l’année 2011 ».

Les 34% de parts de marché que détient l’État grec sur l’OPAP ont une valeur estimatoire de 1, 17 milliards d’euros. La vente de ces parts de marché à un investisseur stratégique pourrait générer 1,2 milliards d’euros supplémentaires car la vente permettrait également à cet investisseur de reprendre les activités de gestion et de transformer le système de direction de l’OPAP. Enfin, la vente des licences iGaming atteindrait un montant de 500 millions d’euros. « La Grèce souhaite générer 1, 7 milliards d’euros sous la forme de privatisations à la fin du mois de septembre, puis 5 milliards d’euros à la fin de l’année 2011 », aurait déclaré le Premier Ministre Venizelos.

Si le gouvernement ne parvenait pas à finaliser ces opérations, la situation financière de la Grèce serait gravement en danger. Mais les négociations en cours ont du mal à faire parler de tels montants. En vérité, une première option serait d’obtenir 400 millions d’euros en procédant à l’extension de la licence que possède l’OPAP, qui expire en 2020. Une autre alternative est d’attribuer à l’opérateur une licence exclusive sur les jeux de loto –l’OPAP pourrait ainsi commercialiser plus de 35 000 machines automatiques dans divers casinos terrestres- ce qui annoncerait également le début d’une libéralisation des jeux d’argent dans le pays.