Casino News
La Belgique procède à la fermeture des sites de jeux illégaux
Mardi, 3 janvier 2012
Comme prévu, la Belgique vient de mettre en application sa nouvelle loi visant à sanctionner l’ensemble des opérateurs illégaux sur son territoire. Désormais, les fournisseurs d’accès à Internet vont devoir bloquer les sites de jeux d’argent en ligne illicites et non-autorisés. Certains d’entre eux auraient déjà commencé à être bloqués.
Liste noire et liste blanche
Les autorités belges ont d’ores-et-déjà communiqué une liste noire aux fournisseurs d’accès à Internet –les plus importants étant Telenet, Belgacom, Base et Mobistar, lesquels vont devoir prendre les mesures nécessaires pour bloquer les plateformes de jeux qui sont contraires aux lois en vigueur. Par opposition, l’état belge a également imprimé et mis en circulation une liste blanche sur laquelle figure les opérateurs possédant une licence leur permettant d’offrir leurs services et prestations à la population locale.
L’intérêt de l’application de cette nouvelle loi, qui avait été votée en septembre 2011, est de récupérer l’ensemble des montants qui avaient été réalisés dans le cadre des paris illégaux.
L’intérêt de l’application de cette nouvelle loi, qui avait été votée en septembre 2011, est de récupérer l’ensemble des montants qui avaient été réalisés dans le cadre des paris illégaux. Il y a en effet près de 200 000 joueurs qui s’adonnent aux jeux de casino, au poker et aux paris sportifs dans des interfaces jugées comme illicites par le gouvernement belge. Seuls 400 000 citoyens miseraient actuellement sur des sites de jeux légaux, c’est-à-dire possédant une licence d’exploitation qui leur a été délivrée par le Commission des Jeux de Hasard belge.
Une législation fortement critiquée par l’Union Européenne
Toutefois, la décision de la Belgique de censurer Internet est en total désaccord avec les principes d’expression et de circulation des informations de la Commission Européenne. Les sites de jeux en ligne risquent donc de se plaindre auprès de cette instance pour tenter d’obtenir l’arrêt des actions du gouvernement belge. Or, se moquer aussi insolemment des critiques et observations de l’UE et de ses états-membres pourrait d’avoir de sérieuses répercussions pour la Belgique.
S’il est évident que l’Internet est un média où circulent et sont hiérarchisées plusieurs centaines de millions d’informations –et où des sites web illégaux prolifèrent à une vitesse grand v, la volonté du gouvernement belge de procéder à un contrôle surveillé pourrait nuire à bien d’autre sites qui se situent dans une position de légalité. La réelle complexité de l’Internet et le paradoxe des lois nationales, qui s’opposent souvent aux normes européennes, sont des facteurs qui ne permettent clairement pas l’amélioration des intérêts de chacun.