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Facebook à la recherche de collaborations saines
Jeudi, 21 février 2013
Peu de temps après avoir signé un accord avec 888 Holdings plus tôt dans l’année, le géant Facebook est toujours à la recherche de collaborations avec des opérateurs de jeux d’argent en ligne. Mais dans le prolongement de son partenariat avec Zynga, le site de réseau social le plus consulté de la planète ne souhaite établir de liens qu’avec des acteurs de qualité.
Les joueurs veulent un divertissement de qualité
A l’occasion de l’International Casino Exhibition qui s’est tenue à Londres au cours de cette semaine, le responsable des échanges et partenariats du groupe Facebook, M. Sean Ryan, s’est exprimé au sujet du lien fort qui existe entre jeux virtuels et réseaux sociaux. Il a d’ailleurs fait comprendre avec ironie que le temps où les internautes pouvaient se contenter de jeux de qualité moyenne était révolu. « Désormais, ce que recherchent les joueurs, ce sont des divertissements de grande qualité, qu’ils soient gratuits ou non. Il faut que les joueurs ne puissent plus différencier l’offre d’un tel ou d’un autre afin d’optimiser ce nouveau marché. »
« Désormais, ce que recherchent les joueurs, ce sont des divertissements de grande qualité, qu’ils soient gratuits ou non. Il faut que les joueurs ne puissent plus différencier l’offre d’un tel ou d’un autre afin d’optimiser ce nouveau marché. »
Les paroles de Sean Ryan sont plutôt crues et en disent long sur la volonté de Facebook de se faire un nom dans le secteur iGaming. En parlant de la qualité de l’offre vidéo ludique des opérateurs, Facebook procède d’emblée à un écrémage. Il se donne surtout le moyen d’éviter un tri répétitif, plusieurs opérateurs de jeux d’argent en ligne postulant tous les mois afin de proposer leurs services sur Facebook. « Il faut que les opérateurs comprennent le fonctionnement de notre réseau, réfléchissent à des moyens marketing et communicationnels qui permettront la diminution des coûts d’acquisition. La rétention des joueurs doit passer par la compréhension de leurs réels besoins. », a ajouté Sean Ryan, très à l’aise devant le micro.
La publicité sur Facebook : clé du succès ?
D’après Sean Ryan, les opérateurs ainsi que les développeurs qui leur fournissent les jeux ne prêtent pas suffisamment d’intérêt aux segments démographiques de la communauté iGaming. En déterminant la nationalité des joueurs, on peut selon lui mieux comprendre leurs attentes. De même, les opérateurs doivent expliquer leur domiciliation afin de bâtir une relation de confiance avec les internautes. Le système publicitaire mis en place par Facebook ainsi qu’un certain nombre d’outils tels que le News Feed permettent justement de donner une idée précise de la localisation du contenu des sociétés de jeux d’argent en ligne qui travaillent avec le site de Mark Zuckerberg.
A noter que Facebook vient dernièrement de se lancer sur le marché des jeux d’argent réels au Royaume Uni à travers des partenariats qui l’associent à Zynga et dernièrement 888 Holdings.