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Diminution encourageante du nombre de joueurs compulsifs en Angleterre
Mardi, 21 janvier 2014
La Commission des Jeux de Hasard britannique a publié la semaine dernière les résultats d’une étude portant sur les problèmes d’addiction aux jeux d’argent au Royaume-Uni. Elle dresse un bilan plutôt positif puisque le nombre de joueurs compulsifs semble avoir diminué en l’espace de deux ans en Angleterre par rapport à l’année précédente.
75% de la population jouerait aux jeux
La première donnée marquante à travers l’étude réalisée en 2012 par la Commission des Jeux de Hasard britannique n’est autre que le nombre d’individus pratiquant les jeux de hasard physiques ou en ligne. Si le nombre de joueurs compulsifs serait effectivement en baisse, on remarquera tout de même que 28 millions de personnes ont misé une partie de leurs économies à des jeux en 2012, ce qui représente à peu près 65% de la population britannique adulte. Les 10% restants correspondraient au nombre de mineurs impliqués dans des activités de paris- une donnée inquiétante, nous vous le concédons. Au final, il semblerait donc que deux-tiers des anglais aient joué aux jeux de hasard durant ces deux dernières années. A noter toutefois que les jeux de loterie, qui sont très populaires au Royaume-Uni, ont été comptabilisés dans l’étude. Sans eux, le nombre de joueurs misant à des jeux autres tels que le poker, les paris sportifs ou les jeux de casino serait inférieur à 45%.
«Sur l’ensemble des individus ayant une tendance à miser leur argent aux jeux de hasard en 2012, seulement 0,5% d’entre eux souffriraient d’addiction, si l’on en croit le bilan de l’étude menée par la Commission des Jeux de Hasard».
Sur l’ensemble des individus ayant une tendance à miser leur argent aux jeux de hasard en 2012, seulement 0,5% d’entre eux souffriraient d’addiction, si l’on en croit le bilan de l’étude menée par la Commission des Jeux de Hasard. Ce pourcentage qui est très faible est en-deçà de ce qui avait été constaté en 2007 (0,6%) et 2010 (0,9%). Les solutions du gouvernement visant à lutter contre la dépendance aux jeux de hasard semblent donc porter leurs fruits.
Huit-mille sondés et participants
L’étude menée par la Commission des Jeux de Hasard a sollicité l’intervention de plus de 8 000 participants, tous joueurs et âgés de plus de 16 ans. Chaque intervenant a participé à un entretien individuel dont le but était de permettre l’identification de ses habitudes comportementales face au jeu. S’il est clair que peu de sondés ait admis avoir une fâcheuse tendance à se laisser tenter par les jeux de hasard, l’étude reste fiable car elle s’appuie sur les expériences personnelles des joueurs. Bon nombre d’études similaires semble d’ailleurs mettre en évidence les mêmes résultats que ceux que de la Commission des Jeux de Hasard anglaise.
« Les joueurs sondés ont été confrontés directement au jeu. Chez certains individus, les résultats attestent que les risques d’addiction sont plus importants que pour d’autres. Cela devait encourager les acteurs du marché iGaming à mieux identifier les individus qui sont susceptibles d’être affectés par les problèmes liés au jeu, et à les aider », a d’ailleurs confié Mme. Rebekah Eden, l’une des responsables de la Commission des Jeux de Hasard.