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Alex Woolliscroft, un joueur endetté qui souhaite se faire exclure à vie
Mardi, 11 février 2014Voilà un jeune homme courageux, mais qui a bien du mal à se débarrasser de ses problèmes d’addiction aux jeux d’argent. Alex Woolliscroft est un jeune parieur britannique qui s’est déjà sérieusement endetté à cause des jeux de casino. Ce dernier, conscient qu’il doit rembourser ses créanciers, a demandé à être auto-exclu, mais rien n’est fait pour l’aider. Témoignage d’un homme qui est au bord du gouffre et qui ne peut malheureusement compter que sur lui.
25 000 livres de dettes et une auto-exclusion inefficace
Alex Woolliscroft est un joueur britannique de 26 ans. Jeune père de famille- sa compagne a donné naissance à un bébé aujourd’hui âgé de seulement 2 mois, il dirige un petit salon de coiffure mais ce fonds de commerce ne pourra jamais être rentable si le jeune adulte ne parvient pas à laisser derrière lui sa fâcheuse habitude de tout dépenser aux jeux de hasard. En effet, Alex Woolliscroft souffre de dépendance aux jeux de casino. Pleinement conscient de sa pathologie, le jeune homme s’est fait volontairement bannir afin d’augmenter ses chances de s’en sortir. Mais les bookmakers ne semblent pas attentifs à sa démarche.
«Le jeune chef d’entreprise britannique a déjà perdu plus de 25 000 livres sterling aux jeux. Il y a peu de temps de cela, il s’était rendu dans un salon de jeux appartenant à la marque William Hill et avait misé 240 livres, qu’il perdit en une fraction de seconde».
Le jeune chef d’entreprise britannique a déjà perdu plus de 25 000 livres sterling aux jeux. Il y a peu de temps de cela, il s’était rendu dans un salon de jeux appartenant à la marque William Hill et avait misé 240 livres, qu’il perdit en une fraction de seconde. Le jeu qui alourdit encore plus sont ardoise ce jour-là fut la fameuse roulette électronique, un divertissement extrêmement polémiqué au Royaume-Uni. Pourtant, en 2010, Alex Woolliscroft avait distribué une photo de lui-même à l’ensemble des bookmakers de sa ville de résidence afin qu’ils l’empêchent de jouer. Si cela avait fonctionné pendant près de deux années consécutives, en juillet 2012, William Hill l’aurait autorisé à rentrer et à miser tout l’argent qu’il souhaitait.
Un tatouage sur le bras comme seul remède
« Je suis retourné plusieurs fois dans ce salon depuis juillet 2012 et ils m’ont toujours laissé rentrer. Je sais que je suis le premier responsable de ce qui m’arrive. Mais je comptais sur eux pour m’aider. Il y a ma photo accrochée sur le mur de leur établissement. Tout ce que je demande, c’est qu’ils ne me laissent pas faire », regrette Alex Woolliscroft, conscient que ses pulsions peuvent surgir à tout moment et sont plus fortes que lui.
Le 26 septembre 2012, Alex Woolliscroft avait perdu 700 livres sterling en à peine cinq minutes et avait décidé de se faire tatouer cette date sur son avant-bras afin de se rappeler qu’il ne devait plus jamais miser d’argent aux jeux de hasard. L’encre qu’il porte dans sa chair, pourtant indélébile, ne l’empêcha pas de céder à ses caprices six mois plus tard. Alors qu’Alex Woolliscroft se sent impuissant dans son mal-être, le bookmaker William Hill affirme mener une politique stricte afin d’empêcher les personnes auto-exclues de jouer aux jeux. William Hill prétend que 500 individus sont inscrits dans ses registres. La motivation d’Alex Woolliscroft n’est peut-être pas très forte, mais tout porte à croire que le système de l’auto-exclusion comporte de nombreuses failles et mériterait une petite révision.